Méniha, Alia, Aïcha, femmes beydanes, vivent dans les Hauts plateaux de l’Adrar, au centre de la Mauritanie. Les Maures blancs ou Beydanes, héritiers des Almoravides et de la culture berbère, ont conservé un grand respect de la femme qui se voit ainsi conférer un pouvoir beaucoup plus important que dans les autres sociétés musulmanes. On… Lire la suite »
Événements
Guillaume Lachenal : Médecine coloniale et épidémies en Afrique centrale. Histoire, traces, mémoires
Photo : Hopital d’Ayos, Cameroun, (c) John Manton 2012 La médecine coloniale fut en Afrique une forme extraordinairement ambitieuse d’intervention sur la santé des populations. La conférence retracera plusieurs épisodes majeurs de cette histoire, en particulier à propos de la lutte contre la maladie du sommeil en Afrique centrale. Quelles traces ont laissé les grandes… Lire la suite »
Gilbert Kelner : Tiroirs-caisses, tontines et solidarité
Tontine Le film se penche sur les exclus de l’économie mondiale dans un quartier de la banlieue de Dakar. On voit comment des familles réussissent à survivre dans une économie informelle, grâce à la créativité et l’ingéniosité des femmes. Cette solidarité leur permet grâce à la rapidité avec laquelle l’argent circule, de dépenser, d’échanger et… Lire la suite »
D. Bonnet & V. Duchesne : Interroger la parenté africaine au regard des techniques de la reproduction
Laboratoire de la clinique de l’aéroport à Douala (Cameroun) Introduites en Afrique subsaharienne à partir des années 1980-1990, les technologies de la reproduction sont encore largement méconnues. Leur émergence est intervenue dans un contexte sanitaire où l’offre de soins en santé de la reproduction est largement insuffisante. De nombreux couples deviennent stériles à la suite… Lire la suite »
Louis Decque : Le sage de Bandiagara
« En Afrique, quand un vieillard meurt, c’est une bibliothèque qui brûle ». Cette phrase célèbre prononcée par l’écrivain malien Amadou Hampâté Bâ lui a été inspirée par TIERNO BOKAR (1875 ? – 1940), surnommé « le sage de Bandiagara » au Mali. Fervent musulman, il créa une école où il dispensait un enseignement spirituel basé sur le Coran. Prenant… Lire la suite »
Anne Fournier : Les plantes de la divination chez les Sèmè du Burkina Faso
Matériel d’un devin (Orodara, 23 novembre 2014) Chez les Sèmè du Burkina Faso, cultivateurs de l’aire culturelle voltaïque, les devins utilisent un procédé divinatoire dit « par la pierre noire ». Ils exercent leur art grâce à un génie personnel qui leur est étroitement associé. Les rituels (intronisation du devin, consultations) font intervenir plus… Lire la suite »
Rémi Lainé : sida, sur la piste africaine
Réalisateur : Rémi Lainé. Producteur : Beau comme une image. IRD. Cameroun – France, 52’, 2016. Le film retrace une double histoire : celle du VIH depuis pratiquement un siècle, et celle de la coopération franco-africaine au service de la lutte contre l’épidémie. Les dernières découvertes scientifiques montrent que le VIH « découvert » en 1983 par l’équipe… Lire la suite »
Delphine Burguet : Les devins-guérisseurs à Madagascar. Pouvoir et contre-pouvoir au fil du temps
Cliché : Delphine Burguet Un devin-guérisseur de la région de l’Imerina (Hautes terres centrales) qui appelle un esprit vazimba pour qu’il le possède à l’occasion d’un rite conjuratoire. Au premier plan, des charmes de protection et de guérison. Dans sa main gauche, un miroir de forme circulaire qui accélère l’entrée en transe. La conférence présente l’une… Lire la suite »
Partenariat Festival International Jean Rouch / Société des africanistes / Michel K. Zongo, réalisateur
Dans le cadre de son nouveau partenariat avec le Festival International Jean Rouch, la Société des africanistes invite le réalisateur, cadreur et scénariste burkinabé Michel K. Zongo le lundi 14 Novembre 2016 de 14h à 18h au Musée de l’Homme. Il a suivi une formation en prise de vue au Centre national de la cinématographie… Lire la suite »
Adeline Gonin : Barakaden, les petites bonnes de Bamako
Barakeden, les petites bonnes de Bamako. Production : L’Echangeur. Mali, 2015, 57’ Barakeden signifie « petites bonnes » en Bambara, la langue nationale du Mali. Dès 12 ou 13 ans, de nombreuses filles quittent leur village pour aller travailler dans des familles de la capitale. La tâche quotidienne excède souvent 15 heures par jour pour un salaire équivalent… Lire la suite »