Bernd Mosblech : « Je suis un africain blanc. L’adieu à Jean Rouch », Amélie Essesse : « Muse ruge fuwo Jean Rouch. Maison Jean Rouch »

Je suis un africain blanc. L’adieu à Jean Rouch. Mali, 2007, 52’

En compagnie de sa veuve Jocelyne, une évocation du cinéaste disparu en 2004, à travers l’hommage funéraire rendu par les Dogon à l’ami qui les a si souvent filmés. Trois ans après le décès de Jean Rouch dans un accident de voiture au Niger ont eu lieu au pays dogon, au Mali, ses funérailles symboliques au cours desquelles un officiant précipite la caméra de Rouch au fond du ravin. Ce geste symbolique clôt, en terre dogon, la carrière de cet illustre cinéaste qui, en réalité, repose au Niger où, à 86 ans, il tournait ce qui serait son dernier opus « Le rêve plus fort que la mort ».

Séance animée  par Brice Ahounou

A propos du réalisateur

Écrivain, réalisateur, caméraman et producteur plusieurs fois primé, dès 1991 Bernd Mosblech se consacre presque entièrement à l’Afrique tournant d’abord des films en Afrique anglophone, puis en Afrique de l’Ouest où il réalise « L’œil de l’ethnographe », un film sur Marcel Griaule et la mission Dakar-Djibouti, et en 2007 « Je suis un africain blanc – L’adieu à Jean Rouch », suivi en 2009 de « Dama – La fin du deuil de Jean Rouch ».

 

 

Muse ruge fuwo Jean Rouch. Maison Jean Rouch . Niger, 17’

Ce film témoigne du chantier de la restauration de la maison en terre du cinéaste située sur l’île d’Ayorou. Il raconte comment la population d’Ayorou et plus particulièrement les femmes se sont mobilisées pour ce chantier qui est devenu, au fil des semaines, une véritable aventure humaine.

 

 

A propos de la réalisatrice

Architecte spécialisée dans la conservation du patrimoine et du développement durable, Amélie Essesse est également auteur d’ouvrages jeunesse sur le patrimoine culturel, et Experte auprès de différentes structures et institutions, notamment l’UNESCO, avec le programme « Bâtir et développer ».