- Réalisateur : Kassim SANOGO
- Production : L’Echangeur et
- Premiers Films Production
- en coproduction avec Lyon Capitale TV et Télé Bocal
- France-Mali 2018, 54′
- Séance en présence du producteur Julien Fiorentino
Au début de l’année 2012, le nord du Mali est occupé par divers groupes armés qui revendiquent la scission du pays et l’imposition de la charia. A Gao, capitale historique du Nord, les rebelles indépendantistes touarègues sont défaits par la coalition djihadiste qui prend la ville en avril 2012. Face à ces nouveaux occupants, la résistance s’organise autour de mouvements de jeunes qui entreprennent de protéger leurs familles et de libérer la ville.
Kassim Sanogo, documentaristes maliens formé par Africadoc, décide alors d’aller à la rencontre de ceux qui avaient mené cette lutte acharnée, silencieuse et oubliée. Certains, étant ses amis depuis longtemps, ont proposé de lui ouvrir les portes de leur ville et de leur maison…
À propos du réalisateur
Détenteur d’un Master 2 de réalisation documentaire obtenu à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, Kassim faisait partie de la nouvelle génération de cinéastes africains intéressés par l’évolution de leur société. Il avait réalisé son premier film Ça vibre dans nos têtes en 2009 (production Zaradoc). En 2013, il reçoit en mention spéciale le prix du « Coup de pouce » aux 20 ans du FIGRA (Festival International du Grand Reportage d’Actualité) pour le projet Rescapé qu’il décrit ainsi : « Au nord du Mali, des gens ont été mutilés par les djihadistes…. mon reportage veut retracer l’histoire de ces exactions et la difficulté de se reconstruire après les lynchages et les amputations ». Lauréat en 2017 de la bourse « Brouillon d’un rêve » de la SCAM, il peut achever enfin son projet en 2018 (production L’Échangeur), avec le titre GAO, LA RÉSISTANCE D’UN PEUPLE
En juin 2019, Kassim Sanogo, décède prématurément à l’âge de 41 ans.
Son film-documentaire sera présenté par Julien Fiorentino, grand ami de Kassim, et principal artisan-fSon film-documentaire sera présenté par Julien Fiorentinon, grand ami de Kassim et principal artisan-fondateur de l’Association L’ECHANGEUR basée à Paris, et dont l’activité est consacrée essentiellement à la production de courts métrages et de films documentaires questionnant les enjeux politiques et sociaux de l’Afrique contemporaine.