Eric Huysecom

Présentation

De nationalités suisse et belge, titulaire d'un doctorat de l'Université de Francfort consacré à l'Archéologie de l'Afrique de l'Ouest, Eric Huysecom est professeur dans l’Unité d’Anthropologie du Département de Génétique et Evolution (GenEv) de l'université de Genève, où il est responsable, depuis bientôt 30 ans, des recherches et des enseignements en archéologie africaine. Il dirige depuis 2011 le laboratoire Archéologie et Peuplement de l’Afrique (APA). Responsable, entre 1979 et 1987, des recherches archéologiques menées au Mali par l’Institut archéologique allemand et l’Université de Francfort dans le Parc national de la boucle du Baoulé, il est co-fondateur en 1988 de la MAESAO, Mission Archéologique et Ethnoarchéologique Suisse en Afrique de l'Ouest. Il découvre en 1994, au Mali, le site d’Ounjougou et met sur pied le programme de recherche international et interdisciplinaire Peuplement humain et variations paléoclimatiques en Afrique qui fédère un important groupement de laboratoires européens et africains menant des recherches sur l'archéologie, l'ethnographie, l’ethnohistoire, la géologie, la botanique, la linguistique et les autres disciplines scientifiques appliquées au domaine encore très mal connu de la préhistoire de l'Afrique sub-saharienne. Ce site qui est devenu l’un des sites archéologiques de référence pour le continent africain, apporte des données nombreuses, tant dans le domaine humain que environnemental, sur une période très large couvrant une période de plus de 150.000 ans. Eric Huysecom est également l’auteur plus de 200 publications, dont de nombreux articles dans des revues internationales, qui témoignent des avancées importantes réalisées dans la connaissance du passé africain par lui et son équipe. Le Prof. Huysecom consacre également une part importante de son activité à la communication scientifique, en réalisant notamment en 1995 le film documentaire « Inagina, l’ultime maison du fer », l’un des derniers témoignages sur une réduction du minerai de fer en Afrique. Il préside la Society of Africanist archaeologists (SAfA) depuis 2016.