« During the colonial times, the Germans were doing something out of the natural ressources. Now it’s our time, and we will do it our way ». Phrase d’une membre du comité de gestion à l’occasion d’une réunion d’une institution de GCRN impliquant étroitement les autorités traditionnelles. Cette réunion est illégitime aux yeux du Ministère de l’Environnement et du Tourisme m’informant au téléphone « we are not part of that » et ne faisant volontairement pas le déplacement.
Membre d’une institution de GCRN chassant une antilope pour sa viande (de brousse) depuis le véhicule d’un officier régional du ministère de l’Environnement et du Tourisme
En 1990 l’indépendance de la Namibie et les réformes qui en découlent vont induire des changements à virtuellement tous les niveaux. Cette conférence propose d’explorer les effets anthropologiques et spatiaux du programme namibien de Gestion communautaire des ressources naturelles (GCRN), incarnation régionale (Afrique australe) d’une approche dite nouvelle et fondée sur une volonté d’allier conservation, développement et participation des résidents. Elle avance que la GCRN s’immisce dans les paysages et les populations, dans les localités, et participe, au sein d’un assemblage complexe (histoire du peuplement, politique et des administrations, identité et chefferie coutumières, régime foncier et bureaucratie locale et nationale, etc.), à la production d’identité, de subjectivités et d’espaces.
A propos du conférencier