Emmanuel Gordien devant un monument aux esclaves érigé à l’initiative du CM98, en région parisienne
Le docteur Emmanuel Gordien qui est au cœur du documentaire, est un « artisan de la mémoire ».Il s’est donné pour mission de restituer aux descendants d’esclaves, l’histoire et les noms oubliés de leurs aïeux. Cette démarche, étroitement liée à sa quête personnelle, lui a permis de retrouver son ancêtre Georges Bouriqui, le premier qui, après l’abolition de l’esclavage, a porté le nom de Gordien. Au fil de ce tournage il nous emmène sur les trace de cet aïeul, tant en Ile de France, qu’en Guadeloupe et au Bénin, une entreprise qu’il a menée au nom de ce qu’il appelle « le traiangle de la réconciliation ».
Projection suivie d’un débat avec le réalisateur.
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A propos du réalisateur
Né à Bordeaux de parents guadeloupéens, Franck Salin a grandi à la Guadeloupe mais est venu faire ses études dans l’Hexagone. Il est à la fois écrivain (Pointe-a- Pitre, 2000 et L’homme pas Dieu, 2012), metteur en scène (Bòdianmou pa Iwen, 2005), journaliste à l’RFI, collaborant notamment à RFO et ARTE, et réalisateur (L’appel du tambour, 2009 et Sur un air de révolte, 2013. Citoyen bois d’ébène est son troisième film.